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Une féérie réelle de cupidon
27 août 2015

Une histoire de marmottes

 

Aujourd'hui, j'ai comme envie de conter une histoire de marmottes. 

C'est un animal que je trouve charmant et difficile à traquer. 

Les marmottes savent très bien se cacher. 

Un matin d'été, il faisait beau sur New-York. 

Une marmotte des villes attendait paisiblement une marmotte des champs un peu sauvage. 

Le point de rendez-vous était fixé non loin de la gare pour permettre à la marmotte des champs de regagner vite fait son logis après. 

Il faut dire que la marmotte des champs a trimballé la marmotte des villes quelques temps avant d'accepter l'invitation. 

En réalité, il ne s'agissait pas d'une simple invitation mais d'un rendez-vous de travail, 

Objectif: la marmotte des champs devait raconter une de ses plus grandes enquêtes. 

La marmotte des villes s'était un peu renseignée sur l'histoire avant. 

Elle ne voulait pas paraître trop con et surtout elle s'est vite fascinée pour le travail d'investigation de la marmotte des champs. 

Peu après 8h, la marmotte des champs pénétra dans le bar finement décoré. 

Elle avait prévenu de son léger retard, un 1/4 d'heure toulousain comme on dit par là bas.

Lorsque la marmotte des champs arriva après avoir monté un escalier incognito, 

La marmotte des villes s'arrêta immédiatement sur ce regard qu'elle venait de croiser,

L'instant se figea mais il fallait commencer, 

La marmotte des champs avait un train et pas question de le louper. 

C'est parti, pendant 3 heures durant, les marmottes papotèrent. 

Il y avait un tiers mais le pauvre... c'était comme s'il n'était pas là...

La marmotte des champs avait un phrasé si convaincant et captivant que la marmotte des villes en était conquise. 

Le sujet n'était pas très gai : une enquête difficile sur la traque d'un véritable lion sanguinaire

Mais l'analyse y était brillante. 

Au bout de 3 heures, il fallut plier bagages. La marmotte des villes aurait bien continué. Il y a encore des points à aborder. 

Mais l'heure, c'est l'heure. Surtout pour une marmotte des champs qui avait fait ses armes chez les militaires. 

 

 

 

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